Titulaire d’un DEA (Master 2) en archéologie préhistorique et d’une licence d’arts plastiques, Cécile Breton a travaillé pendant plusieurs années dans l’édition de livres et de revues à contenu scientifique. Elle a signé de nombreux articles dans la presse spécialisée (l’Archéologue, Archéologia, l’Histoire, Encyclopaedia Universalis…) et a fait office de conseil sur des documentaires archéologiques. À l’origine du premier Festival Multimédia pour l’Archéologie, Cécile Breton a mené une réflexion théorique sur la vulgarisation scientifique qui l’a amenée à publier sur le sujet et à communiquer dans plusieurs colloques. Après deux années passées aux éditions Errance, elle fonde en 2005 la revue Stantari, histoire naturelle et culturelle de la Corse dont elle est rédactrice en chef. Aux éditions du Cavalier bleu elle a dirigé l’ouvrage La nature est-elle bien faite ? Quand le vivant nous surprend (2016) et coécrit avec Alain Thiéry Biomimétisme on n’a rien inventé, des animaux qui inspirent la science (2017). Elle est siège au conseil d’administration du Conservatoire des Espaces naturels de Corse… et de l’Aéroclub Bastia Saint-Exupery.

Ayant grandi au milieu des champs de blé et de maïs de la plaine d’Aunis, en Charente-Maritime, Hervé Rabillé est titulaire d’un master en biologie végétale de l’université de Poitiers et d’une thèse en biologie cellulaire des algues brunes (2018), réalisée à la Station biologique de Roscoff. Désireux de contribuer à la diffusion des savoirs scientifiques, il cherche à intégrer la vaste nébuleuse de la “communication et médiation scientifique”, sans trop savoir où il met les pieds. Il fait ensuite un passage au Cirad de Guadeloupe où il a pu acquérir une première expérience… dans l’édition (bande-dessinée écrite par Cécile Morillon, sur la thématique du Huanglongbing, la “maladie du dragon jaune” qui menace la culture d’agrumes).
Amoureux des lettres, il comprend que sa voie est dans le journalisme de presse écrite ou l’édition, et intègre le Master 2 Journalisme de science de l’université et de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille. Il commence son contrat à Espèces en octobre 2022, moins d’un mois après avoir obtenu son diplôme. Il n’a pas oublié son intérêt pour les lichens, les microbes, les algues et toutes les formes de vie discrètes et visqueuses que les humains ont l’habitude de regarder avec dédain. Il entend bien veiller à ce que cette vaste multitude qui compose l’essentiel de la biodiversité ne soit pas oubliée dans les colonnes d’Espèces.