Découvrez dans ce numéro
Notre organisme a été façonné et bénéficie encore aujourd’hui de bactéries vivant en symbiose avec notre intestin et nos cellules. Ces liens, omniprésents dans la nature, peuvent prendre chez l’humain la forme de l’attachement… parfois dirigé vers les êtres ou les choses les plus surprenantes, comme l’amour que les collectionneurs vouent à leurs fossiles au point de les emmener dans la tombe. Ce n’est cependant pas par amour que certaines plantes enterrent leurs fleurs et leurs fruits mais pour des raisons plus prosaïques ! Aussi dans ce numéro : comment les insectes sentent les odeurs, des baleines “monstrueuses”, une demoiselle qui notait les animaux au 18e siècle, un oiseau-papillon, une anémone qui se souvient et la réponse à cette question : tout est-il utile dans la nature ?
L’édito
Une fleur qui sentait mauvais
Les articles au sommaire
Symbioses entre humains et bactéries : ces liens invisibles qui nous façonnent
Dans le monde vivant, les symbioses sont innombrables et l’être humain n’y échappe pas : du fin fond de nos intestins au cœur même de nos cellules, nous dépendons étroitement de notre association avec des bactéries.
Cétacés à deux dorsales : “monstres” ou espèces nouvelles ?
Depuis plus de 200 ans, plusieurs naturalistes ont observé des dauphins ou des baleines arborant sur leur dos ce qui semblait être une double nageoire. S’agissait-il d’espèces encore inconnues ou d’anomalies individuelles ?
Étudier l’olfaction des insectes pour protéger les cultures
Les insectes “sentent” avec leurs antennes. L’étude de ce processus complexe, motivée par le besoin de se protéger des ravageurs, lève le voile sur leurs extraordinaires capacités sensorielles.
Alfred Russel Wallace et sa théorie de l’évolution
Ce naturaliste découvrit le mécanisme de l’évolution en même temps que Darwin. Un épisode et un acteur essentiels de l’émergence de la théorie de l’évolution.
Fossiles funéraires
Les fossiles accompagnent parfois les défunts. Une pratique plus répandue qu’on ne le pense, et riche d’enseignements sur les liens qui nous lient à ces vestiges du passé.
Au chevet de l’atèle à tête brune avec l’ONG Proyecto Washu
En Équateur, naturalistes et paysans unissent leurs forces pour protéger l’un des singes parmi les plus menacés au monde.
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