Découvrez dans ce numéro
En Alsace, l’élégant crapaud vert s’est adapté au triste décor de nos carrières et de nos villes depuis que le Rhin est devenu une autoroute à péniches. Effort récompensé… pour l’instant. Avec lui, découvrez dans ce numéro plusieurs micro-merveilles : la peau des raies dont les propriétés abrasives ont inspiré les artisans de toutes les mers du globe ; le cerveau des insectes que Darwin qualifia de “plus bel atome du vivant” ; une très riche collection de diatomées, ces stars des microscopistes, dans leur fragile dentelle de verre. Certains des bijoux de la nature auraient pu disparaitre du fait de notre ignorance comme le révèle l’histoire tourmentée de la protection des Terres australes et antarctiques françaises mais, pour protéger la nature, peut-être vaut-il mieux la laisser se “réensauvager” ?
L’édito
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Les articles au sommaire
Le paradoxe du crapaud vert
Bien qu’il soit remarquablement parvenu à s’adapter aux habitats hautement modifiés par l’humain, l’un des plus beaux amphibiens d’Europe reste en sursis…
Racloirs, râpes et polissoirs en peau de raie
Galluchat ne fut pas le premier artisan à utiliser la peau des raies. L’étude des collections ethnographiques montre la grande diversité des espèces utilisées de par le monde.
“Le plus bel atome du vivant”. Architecture et fonction du système nerveux des insectes
C’est en ces termes que Darwin exprima son émerveillement devant les prouesses du cerveau des insectes. On comprend mieux aujourd’hui comment cet “atome” donne tant de ressources au peuple à six pattes !
Les diatomées de la collection Deflandre, une exceptionnelle richesse scientifique et documentaire
Ces microalgues aux délicates parois ornementées sont des joyaux du monde vivant. Le Muséum de Paris en héberge une formidable collection, patiemment constituée au cours de la carrière d’un savant trop méconnu.
Quarante ans au service de la protection du patrimoine biologique des TAAF
Récit d’un chercheur qui a consacré sa carrière à l’étude et à la sauvegarde de l’extraordinaire biodiversité des Terres australes et antarctiques françaises.
Le réensauvagement, vers une restauration intégrale des écosystèmes ?
Le “réensauvagement” peut-il être un outil efficace pour restaurer la dynamique de milieux naturels très dégradés ?
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