Les comités scientifique et de parrainage

Stéphanie Thiébault est paléobotaniste, spécialisée en anthracologie. Ses travaux portent sur la coévolution société-milieu et plus particulièrement sur l’anthropisation de l’environnement à partir du Néolithique. Elle est directrice de recherche au CNRS – dont elle a reçu la médaille d’argent en 2008 – et directrice de l’institut écologie et environnement du CNRS

Professeur au Muséum national d’Histoire naturelle. Mycologue et botaniste, ses recherches portent sur l’écologie et l’évolution des symbioses mycorhiziennes, qui unissent des champignons du sol aux racines des plantes. Il enseigne dans diverses formations universitaires, notamment aux futurs enseignants en Sciences de la Vie et de la Terre. Président de la Société Botanique de France, il est éditeur de trois revues scientifiques internationales (Symbiosis, The New Phytologist et AGB – Botany Letters). Il a publié plus de 90 articles de recherche et autant d’articles de vulgarisation, téléchargeables en ligne http://www.cefe.cnrs.fr/interaction-biotiques/marc-andre-selosse.

Entomologiste, directeur de recherche à l’INRAE, Centre de biologie pour la gestion des populations, Montpellier.

Actuellement Chargé de Recherches au CNRS (Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie, UMR CNRS-IRD) à l’Université d’Aix-Marseille et travaille sur l’histoire et la dynamique des paléoenvironnements quaternaires, reconstruits à partir de l’étude d’assemblages de Coléoptères fossiles contenus dans les sédiments lacustres et palustres. Ses recherches sur les entomofaunes de Coléoptères quaternaires sont axées sur quatre thèmes: l’évolution des climats et des paysages depuis l’avant-dernier interglaciaire jusqu’à l’Holocène, les changements des entomocénoses des milieux d’altitude en relation avec les problèmes des fluctuations de la limite supérieure des arbres sous l’action combinée du climat et de la pression anthropique, l’étude des écosystèmes anthropisés depuis le Néolithique jusqu’au Moyen-Âge, enfin les études portant sur la biodiversité, l’écologie et la systématique des insectes actuels. Sur ce dernier point son intérêt se porte surtout sur les Coléoptères d’Europe et du Bassin méditerranéen.

Maître de conférences en géologie, IUT de Corse, UMR CNRS 6134 SPE, Université de Corse. Docteur en géologie de l’université de Corse depuis une vingtaine d’année, maître de conférences (enseignant-chercheur), présidente du Laboratoire régional d’archéologie (LRA), responsable pédagogique et membre de diverses commissions : commission régionale du Patrimoine géologique (CRPG), conseil scientifique régional du Patrimoine naturel (CSRPN) de Corse. Ayant un parcours scientifique, elle a mené et mène des recherches pluridisciplinaires dans divers domaines des Sciences de la vie et de la Terre (géologie, paléontologie, systématique, paléobiologie, paléoenvironnement, pétrographie, géoarchéologie, géopatrimoine…). Depuis quelques années, elle s’investit dans des actions de valorisation et de vulgarisation du patrimoine géologique insulaire.

Daniel Nahon est professeur de géosciences à l’université Paul Cézanne et chercheur au Centre européen de recherches et d’enseignement en géosciences de l’environnement (Cerege, CNRS / Universités Aix-Marseille-I et III / IRD / Collège de France). Il est spécialiste des sols et s’est plus particulièrement attaché au problème de l’épuisement des terres arables. Daniel Nahon a été professeur dans de nombreuses Universités : Abidjan, Poitiers, l’Université d’Indiana, à Yale, à São Paulo au Brésil, en Australie. Il est aussi fondateur de la revue Echosciences.

Professeur à l’université d’Aix-Marseille, au sein de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie (IMBE, UMR CNRS-IRD), la spécialité de Frédéric Médail est l’écologie végétale et la biogéographie. Ses recherches concernent principalement la compréhension de la mise en place des flores méditerranéennes et l’écologie de la conservation des écosystèmes du bassin méditerranéen et du Sahara.

Professeur du Muséum national d’histoire naturelle, il est enseignant-chercheur en systématique, zoologie, épistémologie. Auteur de 150 articles de recherche et de 40 livres, il travaille sur les méthodes de construction de phylogénies, et principalement sur les “poissons” téléostéens. Il participe depuis une trentaine d’années à l’amélioration de l’enseignement en sciences des classifications, à tous les niveaux scolaires.

Enseignant-chercheur, sciences cognitives et sociologie des sciences, UFR Collegium Sciences & Techniques, université d’Orléans.

Thomas Cucchi est chercheur CNRS au laboratoire Archéozoologie et Archéobotanique du Muséum National d’Histoire Naturelle. Il travaille au sein de l’équipe de Jean-Denis Vigne autour des rapports entre l’homme et l’animal pendant la préhistoire récente : processus historiques du commensalisme, de la domestication et des invasions biologiques, notamment en milieu insulaire.

Maitre de conférence à l’Ecole pratique des Hautes études (EPHE).

Directeur de recherche émérite au CNRS, ENS Paris

Directeur du département et de l’équipe Biologie Intégrative de l’Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier et directeur du Service commun Station méditerranéenne de l’Environnement de Sète. François Bonhomme est spécialiste de génétique moléculaire des populations appliquée aux rongeurs et aux espèces marines, il a reçu en 2010 la médaille d’argent du CNRS.

Professeur de géographie physique et environnementale à l’université Clermont-Auvergne (GEOLAB-CNRS)