Découvrez dans ce numéro
Si, la nuit, le plancton illumine la mer ce n’est pas pour nous ravir, mais pour envoyer des messages qui ne nous sont pas destinés. Cette indifférence n’est pas la règle : à l’ère de l’Anthropocène, le destin de la plupart des êtres vivants est intimement lié au nôtre, du fragile dragon de Komodo à la robuste huitre creuse, qui n’a pas seulement envahi nos repas de fêtes mais aussi nos estrans… pour le meilleur ? Nature et humanité peuvent cohabiter en harmonie, même au cœur des villes comme nous le prouve la métropole de Lille. Aussi dans ce numéro, la réponse à des questions essentielles : pourquoi les biologistes ont-ils oublié d’étudier l’os clitoridien ? Comment les artistes, depuis l’âge de pierre, représentent-ils les poissons plats ? Et, enfin, peut-on être avalé par une baleine ?
L’édito
Du rêve à la réalité
Les articles au sommaire
La bioluminescence du plancton, un système d’alarme ?
La nuit, les vagues qui déferlent s’illuminent parfois d’un féérique scintillement bleu. Mais les algues microscopiques qui les produisent ne dépensent pas cette énergie seulement pour nous émerveiller.
Le dragon de Komodo, un rescapé de la grande faune australienne
Agile et bien armé, la fragilité du dragon de Komodo ne saute pas aux yeux ! Il a pourtant dû reculer lorsqu’Homo sapiens a posé le pied en Australie et c’est grâce à d’autres qualités qu’il a survécu jusqu’à aujourd’hui.
Le baubellum. Où sont les femmes ?
Si chez certains mammifères, le pénis des mâles est doté d’un os, c’est aussi le cas pour le clitoris des femelles. Mais on ignore à peu près tout de ce “baubellum”. Pourquoi ? Parce que les organes génitaux des femelles sont bien moins étudiés que ceux des mâles !
Une histoire culturelle des poissons plats
Soles, turbots, ou flétans ont une “drôle de tête” avec leurs deux yeux sur la même face. Des vertus curatives qu’on leur a prêtées aux questions scientifiques qu’ils ont soulevées, ces poissons asymétriques n’ont pas fini de faire parler d’eux.
L’écologue est un voyageur temporel. Quelle biodiversité à Lille en 2050 ?
Si grandes villes et nature semblent antinomiques, à Lille les écologues tentent de les réconcilier en s’inspirant de l’histoire naturelle passée de cette région meurtrie par l’industrialisation.
L’huitre creuse. Les paradoxes d’une espèce envahissante
Introduite il y a à peine soixante ans en Europe, l’huitre creuse a remplacé notre huitre plate indigène. Bien qu’envahissante, elle se révèle aussi une alliée de la protection des milieux côtiers.
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